Attentat près de la tour Eiffel : Armand Rajabpour-Miyandoab mis en examen pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste"

Le Franco-Iranien de 26 ans a revendiqué son attaque au nom de l'Etat islamique. Il avait été arrêté après la mort d'un touriste germano-philippin samedi soir.
Article rédigé par franceinfo
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Des policiers sur la scène de l'attaque au couteau du 2 décembre 2023 à Paris, près de la tour Eiffel. (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Le Franco-Iranien Armand Rajabpour-Miyandoab a été mis en examen, mercredi 6 décembre, pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste en état de récidive légale", pour l'attentat samedi soir à Paris, près de la tour Eiffel, a appris franceinfo auprès de son avocate. Deux autres chefs d'accusations ont été retenus contre l'assaillant : "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste en état de récidive légale" et "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes en état de récidive légale".

Agé de 26 ans, connu des services de renseignement pour son islamisme radical et ses troubles psychiatriques, il a dit avoir agi en "réaction à la persécution des musulmans dans le monde". Il avait fait allégeance au groupe Etat islamique après avoir tué un touriste germano-philippin de 23 ans à coups de couteau, et blessé deux autres personnes à coups de marteau. Il a été placé en détention provisoire dans la soirée, selon son avocate. Un juge des libertés et de la détention a aussi décidé de son placement à l'isolement, a déploré Clémentine Perros.

Armand Rajabpour-Miyandoab avait déjà été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour association de malfaiteurs terroriste, après un projet d'action violente à la Défense, le quartier des affaires à l'ouest de Paris, en 2016. Il était sorti en mars 2020 de prison. Le procureur de la République antiterroriste Jean-François Ricard avait annoncé dimanche que l'assaillant, fiché pour radicalisation islamiste, était "soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré et contrôlé par un médecin coordinateur" jusqu'à la fin de la mise à l'épreuve le 26 avril 2023, après une nouvelle expertise psychiatrique.

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