Attentat près de la tour Eiffel : le suspect dit avoir agi "en réaction à la persécution des musulmans dans le monde"
Ce qu'il faut savoir
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L'homme suspecté d'avoir tué un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes à proximité de la tour Eiffel à Paris, samedi 2 décembre au soir, assure avoir agi "en réaction à la persécution des musulmans dans le monde", a appris lundi 4 décembre franceinfo de source proche de l'enquête. Par ailleurs, il a expliqué qu'il aurait voulu "mourir en martyr", ajoute cette même source.
Une autre personne toujours interrogée. En parallèle de l'interrogatoire du suspect, une autre personne est toujours en garde à vue. En revanche, celle des parents du suspect a été levée, selon le Parquet national antiterroriste.
Une enquête ouverte en Allemagne. Le parquet fédéral allemand a annoncé lundi 4 décembre avoir ouvert une enquête sur cette attaque. La procédure, justifiée par la nationalité allemande de la victime, se déroulera parallèlement à l'enquête confiée en France au parquet national antiterroriste. Dimanche, le chancelier Olaf Scholz s'était dit "bouleversé" par cette attaque.
"Il y a manifestement eu un ratage psychiatrique", selon Gérald Darmanin. Interrogé sur le profil d'Armand R.-M., suspecté d'être l'auteur de l'attaque au couteau près de la tour Eiffel, samedi, le ministre de l'Intérieur a affirmé sur BFMTV lundi matin que la mère de l'individu n'avait pas accepté la proposition d'hospitalisation formulée par la DGSI, qui "avait proposé une hospitalisation par tiers".
Un parcours conforme au droit, pour Olivier Véran. De son côté, le porte-parole du gouvernement, a estimé lundi sur RTL que "les éléments préliminaires montrent que les parcours médical, administratif et pénal (...) ont été conformes à ce qui était possible avec l'état du droit". Diagnostiqué "pour une pathologie psychiatrique", il a "respecté ce que prévoit la loi" et été "suivi étroitement par les services de renseignement", a poursuivi Olivier Véran. Toutefois, "il a pu tuer, donc cela pose la question de comment il a été suivi", a reconnu le ministre.