Attentat à Arras : le suspect est mis en examen pour assassinat et tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste
Le principal suspect de l'attentat d'Arras, Mohammed Mogouchkov, a été mis en examen dans la soirée du mardi 17 octobre par un juge d'instruction antiterroriste pour assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a annoncé à l'AFP son avocat. Une information confirmée à franceinfo par une source judiciaire.
Le juge des libertés et de la détention a ensuite décidé de son placement en détention provisoire, comme l'a requis le Parquet national antiterroriste. "Mon client apportera des réponses précises au fil de l'instruction et se tient à la disposition de la justice", a assuré Verlaine Etam Sone.
Avant que le huis clos ne soit prononcé par le juge des libertés et de la détention, la presse a pu apercevoir Mohammed Mogouchkov dans le box. Veste grise, cheveux mi-longs tirés en arrière, barbe naissante, il a surpris en souriant aux journalistes qui entraient dans la salle. Puis il a gardé un visage impassible, regard droit, sourcils froncés.
Le jeune frère suspecté d'avoir "apporté un certain soutien"
Le frère de l'assaillant, âgé de 16 ans, a également été mis en examen pour complicité d'assassinat et de tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a rapporté à l'AFP son avocat, Ambroise Vienet-Legué. L'adolescent a, lui aussi, été écroué. Il est suspecté d'avoir "apporté un certain soutien" à Mohammed Mogouchkov, notamment sur "le maniement des couteaux", avait expliqué plus tôt mardi le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard devant la presse.
Une autre mise en examen a été décidée à l'encontre du cousin, âgé de 15 ans et soupçonné d'avoir été "informé du projet" sans "rien faire pour l'en empêcher". Mis en cause pour abstention volontaire d'empêcher un crime ou un délit contre l'intégrité d'une personne, l'adolescent fait l'objet d"'une mesure éducative judiciaire provisoire comportant un placement", a précisé le Pnat dans la nuit de mardi à mercredi.
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