Braquage d'un fourgon en Suisse : le convoyeur de fonds, sa fille et son collègue remis en liberté
La police suisse avait annoncé le braquage, jeudi, d'un convoyeur de fonds, quelques heures avant que sa fille, prise en otage, ne soit retrouvée en état de choc par les gendarmes au bord d'une route.
Les trois personnes placées en garde à vue dans l'affaire du fourgon braqué en Suisse ont été remises en liberté, mardi 13 février, selon des informations de France 2. Une source proche du dossier a refusé de préciser à l'AFP si le trio était définitivement mis hors de cause dans cette affaire d'enlèvement contre rançon entre la France et la Suisse.
Selon France 2, le convoyeur de fonds, un de ses collègues de travail et sa fille avaient été placés en garde à vue dimanche. Les enquêteurs voulaient vérifier la provenance d'une somme de plusieurs centaines de milliers de francs suisses retrouvés au domicile de l'un des deux convoyeurs. Ces derniers affirment qu'elle leur a été remise par les auteurs de l'enlèvement, en dédommagement.
La fille enlevée par des faux plombiers
Selon la police suisse, le fourgon avait été contraint de sortir de l'autoroute par un complice, jeudi vers 19h45, dans le canton de Vaud (Suisse), avant d'être braqué par trois hommes armés. La police a lancé un appel à témoins pour retrouver les braqueurs. L'attaque s'est produite alors que "la fille de l'un des convoyeurs était retenue en otage en France".
Celle-ci a finalement été retrouvée en état de choc, jeudi à 22 heures, par des gendarmes au bord d'une route, à quelques dizaines de kilomètres de là, dans l'Ain. Elle a expliqué aux forces de l'ordre avoir été enlevée quelques heures plus tôt à son domicile par de faux plombiers, qui avaient demandé une rançon à son père.
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