Cinq blessés, dont certains grièvement, dans une rixe à Poitiers, annonce Bruno Retailleau

Invité de BFMTV, le ministre de l'Intérieur a affirmé que cette rixe était en lien avec le trafic de drogues.
Article rédigé par franceinfo
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Le ministre e l'intérieur, Bruno Retailleau, s'exprime devant la presse lors d'un déplacement à Chessy, en Seine-et-Marne, le 31 octobre 2024. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"Il y a pour le moment cinq blessés, dont plusieurs sont des blessés graves, même très graves." Dans une interview accordée à BFM TV/RMC, vendredi 1er novembre, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est exprimé sur une rixe survenue dans la soirée de jeudi à Poitiers, dans la Vienne. Un adolescent de 15 ans a notamment reçu une balle dans la tête. Grièvement blessé, son pronostic vital est engagé, a confirmé une source policière à franceinfo. Quatre autres personnes ont été blessées par balles, dont au moins deux jeunes de 16 ans, a ajouté cette source.

"Cet événement a commencé à 22h45 (...) par une fusillade sur un restaurant et (..) s'est achevé par une rixe entre bandes rivales, entre plusieurs centaines de personnes", a affirmé dans un premier temps le ministre de l'Intérieur, qui a évoqué "entre 400 et 600 personnes impliquées." Selon une source policière citée par franceinfo, les échauffourées de la soirée a en réalité impliqué "50 à 60 personnes".

Le ministère de l'Intérieur a ennsuite précisé que les événements ont rassemblé "plusieurs centaines au début, puis quand le préfet est arrivé il en restait 80 à 100". Enfin "une expédition punitive avec 50 ou 60" personnes, ont précisé les services du ministre de l'Intérieur. 

"C'est lié, bien sûr, au trafic de drogue, je vous le confirme", a assuré Bruno Retailleau. Dans la nuit, la préfecture de la Vienne avait annoncé qu'une "fusillade" survenue dans le quartier Les Couronneries à Poitiers avait fait "cinq blessés". "Des tensions entre groupes ont éclaté nécessitant l'intervention de la police et de la gendarmerie", avait précisé le préfet sur le réseau social, assurant que "des renforts de police seront déployés" dès vendredi.

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