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Crash d'un Airbus Germanwings : une zone très difficile d'accès

Les secours ont du mal à accéder à la zone, près de Barcelonnette, où s'est écrasé ce mardi l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings ; la zone montagneuse est en effet très escarpée et enneigée. Pour l'instant, seuls quelques chasseurs alpins ont pu se rendre sur place.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les secours ont beaucoup de mal à accéder à la zone © REUTERS/Jean-Paul Pelissier)

Il a été très difficile de localiser avec certitude l'endroit précis où s'est écrasé ce mardi l'Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings. Plusieurs heures après le crash, personne n'avait encore pu accéder à cette zone du massif des Trois Evêchés, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Selon Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, un "énorme dispositif " a été envoyé sur place. Sur France Info, de nombreux témoins ont confirmé la difficulté d'accès de la zone, se montrant peu optimiste quant à la rapidité avec laquelle les secours pourraient accéder à la zone. Premiers sur place, les chasseurs alpins, relayés par des hommes arrivés sur place dans des hélicoptères militaires.

  (Zone du crash© Google Map)

Francis Hermitte, le maire de la commune toute proche de Seyne-les-Alpes, explique qu'il s'agit d'une "zone éloignée de plusieurs heures de toutes voies pédestres et routières ". Sandrine Julien, habitante de Asse, confirme en parlant d'une zone "non habitée ", ajoutant que "le massif est en ce moment enneigé, très difficile d'accès " car situé à environ 2.800 mètres d'altitude. Gilles Gravier, directeur de l'office de tourisme du Val d'Allos, parle lui de "domaine de haute montagne où il n'y a pas d'habitants, ni lieu ni électricité ".

Le travail des secours rendu très difficile

Le problème, évidemment, c'est que ces conditions d'accès difficiles - sans compter les précipitations sur la zone - compliquent fortement le travail des secours. François Hollande, qui s'est exprimé en marge de la visite du roi d'Espagne Felipe VI ce midi, estime que ces secours pourraient mettre "plusieurs heures " à accéder à la zone du crash. Il est impossible d'envisager un secours par la route. La seule solution demeure alors l'héliportage, avec tout ce que la méthode a de dangereux, surtout dans des conditions météorologiques déplorables.

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À noter que le quotidien La Provence indique que cette zone a déjà été le théâtre d'un crash aérien, en 1953 ; un avion de la compagnie Air France reliant Paris à Saïgon s'était écrasé, faisant 42 victimes.

  (Une piste d'atterrissage de parapente transformée en terrain d'accueil pour le PC sécurité © Jean-Paul)
 

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