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Deux hommes tués par balles dans un bar du centre de Marseille

Ils ont été abattus dans un bar du 2e arrondissement, selon "La Provence" et "France Bleu".

Article rédigé par franceinfo
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Deux hommes ont été tués rue de la Cathédrale, à Marseille, lundi 5 septembre. (GOOGLE MAPS)

Deux hommes âgés de 41 et 59 ans ont été tués à l'arme automatique, lundi 5 septembre, dans un bar du centre de Marseille. La fusillade a eu lieu dans le centre de Marseille, dans un bar du 2e arrondissement, rue de la Cathédrale, selon La Provence et France Bleu.

"Les faits se sont déroulés vers 23 heures. Trois individus à bord d'un véhicule se présentent devant un bar près de la place de Lenche. Deux descendent et l'un d'eux ouvre le feu à quatre reprises", a indiqué le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux.

Une des victimes connue des services de police

Parmi les deux victimes se trouve Franck Esposito, un homme de 41 ans "connu" de la police, a expliqué le magistrat, précisant qu'il s'agit vraisemblablement d'"une affaire de représailles dans le banditisme marseillais". L'autre victime, âgée de 59 ans, patron du bar, n'est pas connue des services de police.

Les deux hommes, abattus au 9 mm, à moins de 200 mètres du commissariat central, sont les 25e et 26e victimes d'homicide par balles dans les Bouches-du-Rhône en 2016, selon un décompte de l'Agence France-Presse, et les 23e et 24e morts dans le cadre de règlements de comptes liés au banditisme ou au trafic de drogue.

Une série de meurtres

Depuis un mois, la région marseillaise connaît une série de meurtres particulièrement sanglante : 10 personnes ont trouvé la mort par arme à feu dans le département depuis le 7 août. Dans tous ces cas, les enquêteurs privilégient la thèse du règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants et de rivalités entre bandes. "Ces règlements de comptes, on a beaucoup de mal à les prévenir, ça peut arriver n'importe où, n'importe quand", a expliqué David-Olivier Reverdy, du syndicat de police Alliance.

Les autorités imputent en partie la recrudescence de ces règlements de comptes à la multiplication des opérations de démantèlement des réseaux de trafic de drogue, implantés dans les cités des quartiers populaires de la ville, et en forte concurrence.

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