Fusillades à Marseille : assiste-t-on à une guerre de territoires ?

Des tirs de kalachnikovs au milieu des habitations, des enlèvements, des assassinats... À Marseille (Bouches-du-Rhône), le trafic de drogue est depuis longtemps à l’origine de violences extrêmes. Les fusillades sont plus nombreuses depuis l'année dernière : 32 morts en 2022, et déjà 14 cette année. Selon les enquêteurs, les victimes sont de plus en plus jeunes, parfois mineures.

Les autorités impuissantes ?

Les enquêteurs observent depuis plusieurs années déjà la multiplication des bandes, liées chacune à un territoire. Dans la soirée du 2 avril, les fusillades se sont produites en partie dans la cité du Castellas, et seraient liées au trafic de la cité de la Paternelle. Les autorités sont-elles impuissantes ? Parfois, l’action des enquêteurs provoque malgré eux des règlements de comptes. L’interpellation d’un chef de réseau, par exemple, peut déclencher une lutte de pouvoir. Des renforts policiers seront mobilisés dans les prochaines heures.