Cet article date de plus de quatre ans.

Marseille : un homme tué par balles, la piste du règlement de comptes "privilégiée"

Si cette thèse se confirme, il s'agira de la dixième victime de règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône depuis le début de l'année.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des badauds devant le gymnase Massenet de Marseille (Bouches-du-Rhône), dimanche 29 décembre 2019, où un probable réglement de comptes a fait un mort. (MAXPPP)

Un homme a été tué d'une balle dans la tête et un autre a été blessé, dimanche 29 décembre en début de soirée, dans un gymnase de Marseille (Bouches-du-Rhône). La piste du règlement de comptes est "privilégiée", a indiqué le procureur de la République de Marseille, confirmant une information du quotidien La Provence.

En début de soirée dimanche, un homme casqué a fait irruption dans le gymnase Massenet, au cœur de la cité de la Paternelle, dans le 14e arrondissement de Marseille. L'individu a tiré avec un fusil d'assaut, alors qu'une dizaine de personnes jouaient au football sur les lieux, a expliqué le procureur.

Deux fois moins de règlements de compte dans la région qu'en 2018

"La piste d'un règlement de comptes liée à un trafic de stupéfiants est privilégiée", a précisé Xavier Tarabeux, en précisant que 13 douilles de calibres 7.62, de type Kalachnikov, celui en général utilisé dans ce genre de dossiers, ont été retrouvées sur place.

Si cette thèse est confirmée, ce sont donc dix personnes qui auront été victimes de règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône depuis le début de l'année, selon les chiffres de la Préfecture de Police. Le dernier événement de ce type avait eu lieu le 17 novembre, dans une autre cité du 14e arrondissement, la cité des Rosiers.

Le nombre de dossiers de ce genre avait été beaucoup plus élevé les années précédentes, avec 23 personnes tuées dans le département dans des règlements de comptes en 2018, 14 en 2017 et 29 en 2016.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.