Des contrebandiers de cigarettes de contrefaçon pris en flagrant délit en Seine-Saint-Denis

Le GIGN les a surpris alors qu'ils déchargeaient un camion. 13 tonnes de marchandise ont été saisies, révèle France Inter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) est une unité d'élite de la Gendarmerie nationale française, spécialisée dans la gestion de crises et les missions dangereuses. (LUDOVIC MARIN / POOL)

Des contrebandiers de cigarettes de contrefaçon ont été pris en flagrant délit par le GIGN alors qu'ils déchargeaient un semi-remorque en Seine-Saint-Denis, a appris mercredi 10 avril France Inter. Au total, 13 tonnes de marchandises ont été saisies. Neuf personnes ont été mises en examen mardi. 

Les faits remontent à vendredi dernier. Ce 5 avril, un semi-remorque rempli à ras bord débarque sa marchandise dans un entrepôt des Pavillons-sous-Bois. Les gendarmes saisissent alors 44 000 cartouches de cigarettes de contrebande, pour une valeur estimée à la revente au marché noir de 2,5 millions d'euros.

Un "trafic d'ampleur", des contrefaçons "presque indétectables"

Pour le colonel Patrick Pégeot, qui a dirigé l'opération, il s'agissait d'un "trafic d'ampleur". "On estime que ce poids lourd livrait tous les quinze jours avec à chaque fois près de 13 tonnes de marchandises, c'est-à-dire 44 000 cartouches de cigarettes de contrefaçon prêtes à arroser une bonne partie de la capitale et de ses environs", explique-t-il au micro de France Inter.

Le colonel Patrick Pégeot décrit ainsi une équipe "très bien organisée". Il raconte que des "petites mains déchargeaient dans l'entrepôt" la marchandise, qui était ensuite répartie "dans des petits cartons embarqués dans des camionnettes pour les livraisons aux semi-grossistes et aux revendeurs de la région sur le marché noir". Ces cigarettes de contrefaçon étaient presque indétectables à l'œil nu, affirment les enquêteurs. "Les paquets reprenaient les mêmes logos que les grandes marques", précise le colonel Patrick Pégeot. Selon les informations de France Inter, les profils de ce groupe criminel, et de leur chef présumé, interrogent : des personnes discrètes, sans casier judiciaire ou presque.

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