Deux hommes en garde à vue, soupçonnés d'être les auteurs de plusieurs séquestrations visant des chefs d'entreprise dans le sud de la France

Selon le parquet, les auteurs utilisaient un brassard orange et un gyrophare avant de pénétrer chez leurs victimes, les séquestraient et les immobilisaient, avant de les menacer "avec des armes blanches ou des armes de poing".
Article rédigé par franceinfo
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C'est la section de recherche de la gendarmerie de Marseille qui a fait le lien avec d'autres affaires similaires. (EMMA BUONCRISTIANI / MAXPPP)

Deux hommes ont été placés interpellés et placés en garde à vue mardi 27 août, soupçonnés d'au moins cinq séquestrations et violences entre mars et août, dans le Var, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-de-Haute-Provence, a appris France Bleu Provence.

Les auteurs ciblaient particulièrement les dirigeants de société, qu'ils repéraient en amont, explique le procureur d'Aix-en-Provence à France Bleu. Dans certains cas, ils utilisaient un brassard orange et un gyrophare avant de pénétrer chez eux le visage dissimulé, avant de les séquestrer, les immobiliser avec des liens et de les "menacer avec des armes blanches ou armes de poing", explique le parquet. Certaines victimes ont même été brûlées avec un fer à repasser "pour les obliger à remettre les espèces, objets de valeur et moyens de paiement détenus à domicile".

C'est la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, qui enquêtait depuis le 1er août sur une agression similaire d'un chef d'entreprise et de sa famille à La Fare-Les-Oliviers (Bouches-du-Rhône), qui a fait le lien avec d'autres faits du même type survenus dans les départements voisins ces derniers mois.

Le parquet avait ouvert lundi 26 août, la veille de l'interpellation des deux suspects, une information judiciaire, notamment pour "enlèvement, séquestration ou extorsion accompagnée d'actes de torture et de barbarie", pour des faits commis à Corbières (Alpes-de-Haute-Provence), Barjols (Var) mais aussi à La Fare-Les-Oliviers, Le Paradou ou Fos-sur Mer (Bouches-du-Rhône). Le parquet a requis leur placement en détention. 

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