Procès Troadec : Hubert Caouissin toujours persuadé qu’un magot avait été volé par sa belle-famille
Le procès Troadec se poursuit à la cour d’assises de Nantes (Loire-Atlantique). Le meurtrier de quatre membres de la famille Troadec, Hubert Caouissin, s’est exprimé pour la première fois, mercredi 23 juin.
Jeudi 24 juin, ce sont les parties civiles mais aussi les proches d’Hubert Caouissin qui vont venir témoigner. Mercredi 23 juin, c’est un homme très loquace, enfermé dans ses certitudes que l’on a découvert à la barre. La certitude qu’un trésor caché dans la famille avait bien été volé par les Troadec. Dès lors, Hubert Caouissin s’est peu à peu enfoncé dans la dépression. "J’avais arrêté mon travail, déscolarisé mon fils de huit ans, on vivait terrés dans notre maison de campagne, coupés du monde", a-t-il précisé. La présidente lui a demandé pourquoi.
"Ils avaient trouvé l’or et envisagé sans doute de nous supprimer"
"Parce que j’avais peur des Troadec, ils avaient trouvé l’or et envisagé sans doute de nous supprimer pour ne pas avoir à le partager", a assuré Hubert Caouissin, suspecté d’avoir assassiné quatre membres de la famille Troadec en 2017, à Orvault près de Nantes (Loire-Atlantique). Quatre ans après les faits, l’homme croit toujours que les Troadec lui ont volé une part du trésor, qui est sans doute une légende mais qui est bien au cœur de ce terrible drame, indique la journaliste de France Télévision, Nathalie Perez, envoyée spéciale à Nantes.
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