Meurtre d'Alexia Daval : trois mois de mensonges
Après trois mois de silence, le mari d'Alexia Daval a avoué le meurtre de sa femme.
Depuis trois mois, il semblait inconsolable, apparaissait comme un mari éploré, soutenu par ses beaux-parents. Le jour de la marche en hommage à sa femme Alexia, son discours entrecoupé de sanglots avait même bouleversé le pays. Ce mercredi 31 janvier au matin, après ses aveux, le sentiment de trahison n'en est que plus fort pour tous ceux qui ont ressenti de la compassion pour Jonathann Daval. Particulièrement dans sa ville de Gray (Haute-Saône), où beaucoup le connaissent. Les plus abasourdis restent ses proches : son patron n'a jamais douté de sa sincérité. "Il n'avait pas la tête de quelqu'un qui vient de tuer sa femme", affirme-t-il.
Les faits ont parlé
Alors, pendant ces trois mois, qu'est-ce que c'est-il passé dans la tête de Jonathann Daval ? Selon l'expert psychiatre Roland Coutanceau, "une fois que cela s'est enclenché, il a été comme prisonnier. C'est la magie infernale du mensonge." Il y a l'attitude, mais les faits ont parlé : les éléments trouvés autour de la scène du crime ont eu raison de ses mensonges. Jonathann Daval semble aujourd'hui avoir tombé le masque. Restent des zones d'ombre : il devra s'en expliquer devant les juges d'instruction.
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