Meurtre d'une joggeuse en Haute-Saône : l'autopsie "ne permet pas d'établir avec certitude les causes de la mort" d'Alexia Daval
Les obsèques de la jeune femme, dont le corps a été retrouvé lundi dernier calciné et dissimulé sous des branchages dans un bois, auront lieu mercredi à 14h30 à la basilique de Gray.
Le mystère reste entier concernant les causes de la mort d'Alexia Daval. Dans une conférence de presse organisée lundi 6 novembre, la procureure de la République de Besançon (Doubs) a démenti les informations de presse faisant état d'une mort par strangulation et d'une absence de viol de la joggeuse, disparue samedi 28 octobre. Elle en a profité pour apporter des précisions et faire une petite mise au point.
"L'autopsie ne permet pas d'établir les causes de la mort de la jeune femme, même s'il ne fait aucun doute qu'on lui a volontairement donné la mort", a expliqué Edwige Roux-Morizot, ajoutant qu'il n'était "pas possible, comme il a été dit, d'affirmer qu'elle n'a pas été violée". "Son décès est probablement lié à une asphyxie sans que l'on connaisse clairement la cause de cette asphyxie", a-t-elle néanmoins précisé.
Une affaire "compliquée"
Des analyses sont en cours pour "accréditer ou non" l'existence d'un viol, a ajouté la procureure, qui a appellé dans cette affaire "compliquée" à "laisser les enquêteurs et la justice travailler dans la plus grande des sérénités", afin de permettre "d'interpeller le ou les auteurs de ce crime odieux".
Les obsèques de la jeune femme, dont le corps calciné a été retrouvé lundi dernier dissimulé sous des branchages dans un bois près de sa ville de Gray (Haute-Saône), auront lieu mercredi à 14h30 à la basilique de la commune.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.