Disparition d’Antoine : la mère remise en liberté
L'enquête piétine. De l'aveu même du procureur de la République, “l'enquête n'a guère avancé. On est sans éléments matériels, sans corps et sans témoin.”
_ C'est peut-être pour cela que la mère du jeune garçon a été remise en liberté ce soir, alors que sa garde à vue avait été, dans un premier temps, prolongée.
Le concubin de la jeune femme a lui été incarcéré pour purger sa peine dans une affaire de stupéfiants pour laquelle il a été condamné.
_ Quant aux autres jeunes interpellés hier, ils avaient été relâchés à l’issue de leur garde-à-vue.
Des fouilles sans résultats
Les plongeurs de la compagnie de gendarmerie d’Evian ont sondé toute la journée le plan d’eau du Vernet-la-Varenne, un village du Puy-de-Dôme situé à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Issoire. Le plan d’eau sert l’été de base de loisirs au village. Un bois voisin situé dans la forêt du Suc, a fait également l’objet d’investigations poussées d'une centaine de gendarmes mobiles en tenue de camouflage.
C’est précisément au Vernet-la-Varenne qu’habitait il y a quelques mois encore Sébastien, le concubin de la mère d’Antoine. La mère de Sébastien était propriétaire du tabac-presse du village, qu'elle a vendu il y a une quinzaine de jours. Son fils venait parfois l’aider à la vente de journaux.
Le 14 septembre dernier, le parquet de Clermont-Ferrand avait abandonné la thèse de la fugue, et ouvert une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration de mineur".
_ La disparition d’Antoine avait été signalée deux jours auparavant par sa mère, selon laquelle l’enfant avait disparu avec un sac et des biscuits alors qu’elle s’était absentée de l’appartement. Les recherches intensives entreprises dans la région d’Issoire pour le retrouver, qui ont mobilisé quelque 80 gendarmes, un hélicoptère, une caméra thermique et une équipe cynophile, n’ont rien donné.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.