Affaire Fiona : la mise en examen de la mère demandée pour "coups mortels aggravés"
Accusée par son concubin d'avoir frappé sa fille, la jeune femme de 25 ans doit s'expliquer mardi devant les juges d'instruction à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Le corps de la petite Fiona n'a toujours pas été retrouvé mais l'enquête semble progresser : le procureur a demandé, lundi 21 octobre, la mise en examen de Cécile Bourgeon, la mère de la fillette, pour "coups mortels aggravés". La jeune femme de 25 ans doit s'expliquer mardi devant les juges d'instruction, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
Le 24 septembre, le couple a avoué en garde à vue, après quatre mois de mensonges sur la disparition de la fillette de 5 ans, l'avoir enterrée dans une forêt près de Clermont-Ferrand. En détention provisoire à Lyon-Corbas, elle était jusqu'à présent poursuivie pour quatre délits, dont "recel de cadavre" et "non-assistance à personne en danger".
"Deux coups de pied au ventre" et "deux coups à la tête"
Lors des premiers interrogatoires, la mère a chargé son compagnon, Berkane Maklouf. Elle a affirmé que, la nuit du drame, son concubin avait donné un coup à la tête de Fiona, occasionnant un hématome à l'œil. Plus tard, la jeune femme avait accablé davantage son compagnon. Cécile Bourgeon avait alors parlé d'un tyran domestique, d'un homme qui la martyrisait, elle, Fiona et sa petite sœur, explique l'avocat du concubin, Mohamed Khanifar.
C'est cette surenchère qui a amené Berkane Maklouf à évoluer dans sa version des événements. S'il a continué à nier avec force avoir frappé Fiona, il a accusé sa compagne d'avoir donné ce soir-là "deux coups de pied au ventre" et "deux coups à la tête" de sa fille, selon Mohamed Khanifar.
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