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Maëlys : le suspect avait été pris en filature par les gendarmes avant sa garde à vue

franceinfo révèle vendredi que le suspect avait été suivi par les gendarmes en civil, avant son interpellation et sa garde à vue. Il avait tenté de les semer en voiture. 

Article rédigé par Mathilde Lemaire - Catherine Fournier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les gendarmes à la recherche de Maëlys, le 6 septembre 2017 aux Gorges de Chailles (Isère). (JEFF PACHOUD / AFP)

Les gendarmes en civil avaient pris en filature le suspect dans la disparition de Maëlys, avant qu'il ne soit interpellé et placé en garde à vue, a appris franceinfo vendredi 22 septembre, un mois après la disparition de la fillette lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère. Le suspect avait repéré les gendarmes qui le suivaient et avait tenté de les semer en voiture.

Ce comportement d'évitement peut être lié à ses activités de vente de stupéfiants. Les enquêteurs savaient qu'il consommait et vendait de la cocaïne. Les enquêteurs n'excluent pas l'existence d'un éventuel complice ou d'un commanditaire pour l'enlèvement de la fillette de 9 ans. Deux juges d'instruction grenoblois travaillent sur cette affaire avec une douzaine d'enquêteurs.

"On s'acharne" dénonce le frère du suspect

"On s'acharne", a réagi sur franceinfo le frère aîné du suspect. Il se dit sûr que son frère est "innocent à 100%" et "qu'on s'acharne" parce qu'en apparence "les circonstances jouent contre lui". Le suspect n'a pas été entendu, de nouveau, depuis sa garde à vue et n'a pas demandé à l'être, selon les informations recueillies par franceinfo.

Menacé de mort par d'autres détenus à la maison d'arrêt de Grenoble-Varces, il a été transféré au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier et selon les informations de franceinfo, il supporterait plutôt bien son isolement, ne poserait pas de problème et apparaîtrait en bonne santé et serein. Malgré tout, les gardiens ont pour consigne de surveiller qu'il n'a pas de tendance suicidaire.

Disparition de Maëlys, un mois après : le point sur l'enquête avec la journaliste de franceinfo Mathilde Lemaire.

Cet ancien militaire de 34 ans, sans emploi, était invité sur le tard au mariage. Il a été mis en examen pour enlèvement et séquestration dimanche 3 septembre après que les enquêteurs aient retrouvé l'ADN de la petite fille dans sa voiture. La priorité des enquêteurs reste de retrouver l'enfant de 9 ans.  

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