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Mort d'Arthur Noyer : "Il y a un sentiment de fatalité, ça faisait neuf mois que nous attendions de bonnes nouvelles"

Le colonel Emmanuel Devigne, chef de corps du 13e bataillon des chasseurs alpins de Chambéry, a témoigné vendredi du "choc pour la compagnie" après la découverte du crâne de l'un de ses militaires, le caporal Arthur Noyer.

Article rédigé par franceinfo
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L'entrée de la caserne du Roc Noir, à Chambéry (Savoie), le 13 décembre 2005. (JEAN-PIERRE CLATOT / AFP)

Le 13e bataillon des chasseurs alpins de Chambéry (Savoie) a rendu hommage à l'un de ses membres vendredi 22 décembre, le caporal Arthur Noyer, dont le crâne a été identifié neuf mois après sa disparition. Il s'agit d'une affaire dans laquelle Nordahl Lelandais, déjà mis en examen pour la disparition de Maëlys, a été mis en examen cette semaine pour assassinat.

"Nous avons fait une minute de silence ce qui nous a conduit à mettre le drapeau en berne pour honorer sa mémoire", a déclaré lors d'une conférence de presse le colonel Emmanuel Devigne, chef de corps du 13e bataillon des chasseurs alpins de Chambéry.

Des battues organisées

"Il y a un sentiment de fatalité, ça faisait neuf mois que nous attendions de bonnes nouvelles", a déclaré le responsable du bataillon, qui compte 950 chasseurs alpins. Le colonel Emmanuel Devigne a indiqué toujours avoir considéré l'absence d'Arthur Noyer dans son bataillon comme une disparition inquiétante et non comme une désertion. "Pour nous, il n'a toujours été que disparu et l'a été du début à la fin (...) ça n'était pas du tout dans ses habitudes."

Le militaire a également ajouté "avoir organisé, en liaison avec la gendarmerie, des battues dans la région" dès les premiers jours de la disparition du caporal de 23 ans. Désormais "le bataillon fait pleinement confiance au travail des enquêteurs".

"Très apprécié" et "jovial"

Par ailleurs, lors de cette conférence de presse, le capitaine Thibault, qui dirigeait Arthur Noyer depuis son engagement dans l'armée en 2014, est revenu sur son parcours et sa personnalité. Il "était vraiment très apprécié de ses camarades et de ses chefs" et d'ajouter que l'annonce de sa mort "a été un choc pour la compagnie". Devenu caporal, Arthur Noyer "avait pu montrer ses qualités de chef".

Le militaire est enfin revenu sur une anecdote lors d'une mission qu'a effectuée Arthur Noyer en Nouvelle-Calédonie : "J'ai encore le souvenir d'une soirée de karaoké où il s'était montré très jovial dans la manière de chanter avec ses camarades".

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