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Nordahl Lelandais a été transféré à l'hôpital "par précaution"

L'ancien militaire de 34 ans, qui a reconnu le meurtre de la petite Maëlys, a été transféré à l'hôpital à Lyon vendredi soir. Il a fait état d'un état dépressif et suicidaire.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nordahl Lelandais sur une photo publiée sur son compte Facebook. (FACEBOOK)

Nordahl Lelandais a été hospitalisé vendredi 16 février à Lyon, a appris franceinfo, confirmant une information du Dauphiné Libéré. L'homme de 34 ans qui a avoué le meurtre de la petite Maëlys cette semaine, a été transféré à l'Unité hospitalière sécurisée aménagée (UHSA) du centre hospitalier qui se trouve à Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Nordahl Lelandais avait des "angoisses", selon une source pénitentiaire.

C'est son avocat, Alain Jakubowicz, qui a formulé cette demande d'hospitalisation, a de son côté précisé France Bleu Isère. Depuis quelques jours, Nordahl Lelandais faisait l'objet d'une surveillance particulière, notamment la nuit. L'ancien militaire a été transféré dans l'unité sécurisée par l'administration pénitentiaire suite à des problèmes psychiatriques. Il a fait état d'un état dépressif et suicidaire.

"Des barrières se sont effondrées"

Nordahl Lelandais était "certainement très fragilisé parce que des barrières se sont effondrées ou des postures de défense, donc il a souhaité avoir une prise en charge un peu plus spécifique par rapport à cela", a expliqué à France Bleu Isère, Alain Chevallier du syndicat UFAP-UNSA Justice à la prison de Saint-Quentin-Fallavier où était placé en détention provisoire, jusqu’à vendredi, Nordahl Lelandais.

"À ma connaissance, il n’y a pas eu de tentative de suicide et toutes les protections sont prises pour qu’il puisse continuer de s’expliquer", a ajouté le syndicaliste. "Comme toute personne dans des affaires aussi médiatisées que celle-ci", la surveillance est plus étroite. Dans ce genre de cas, en moyenne, "on est dans un cycle de surveillance toutes les deux heures, là c’est toutes les 45 minutes", a expliqué Alain Chevallier.

Après la découverte de nouveaux indices l'ancien maître chien a avoué mercredi avoir tué involontairement Maëlys, âgée de 8 ans, disparue fin août lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Après ces aveux, les enquêteurs vont désormais s'attacher à déterminer les circonstances de la mort de Maëlys et notamment sa nature accidentelle, thèse avancée par l'unique suspect qui a refusé de s'exprimer davantage.

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