Direct Affaire des assistants parlementaires du FN : à l'ouverture du procès, Marine Le Pen assure "n'avoir violé aucune règle"
Ce qu'il faut savoir
Marine Le Pen a exprimé sa "sérénité" à l'ouverture du procès de l'affaire des assistants parlementaires du Front national (FN), l'ancêtre du Rassemblement national (RN). Avec 24 autres personnes, ainsi qu'avec le parti en tant que personne morale, Marine Le Pen comparait depuis 13h45, lundi 30 septembre, devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont soupçonnés d'avoir détourné des fonds du Parlement européen entre 2004 et 2016 pour payer des salariés du parti. "Nous n'avons violé aucune règle", a lancé à la presse la cheffe de file de l'extrême droite, qui encourt dix ans de prison, jusqu'à un million d'euros d'amende et une peine complémentaire d'inéligibilité de dix ans. "Nous avons énormément d'arguments à développer pour défendre ce qui m'apparaît être la liberté parlementaire qui est en cause dans cette affaire", a-t-elle ajouté avant d'entrer dans la salle. Suivez notre direct.
Neuf anciens eurodéputés du FN vont comparaître. Durant ce procès, neuf anciens eurodéputés du FN vont comparaître, dont Marine Le Pen, Louis Aliot, aujourd'hui vice-président du RN, l'ex-numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, ou encore le député et porte-parole du RN Julien Odoul. A leurs côtés, 12 personnes ayant été leurs assistants parlementaires et quatre collaborateurs du parti seront aussi jugés dans ce procès prévu pour se tenir pendant trois demi-journées par semaine jusqu'au 27 novembre.
Quel rôle pour Jordan Bardella ? Il n'est pas renvoyé devant le tribunal correctionnel, mais son nom planera sur le procès. Dans un livre-enquête du journaliste Tristan Berteloot, La Machine à gagner : Révélations sur le RN en marche vers l'Elysée, Jordan Bardella est accusé d'avoir, lui aussi, fait partie du "système de détournement" de fonds publics européens, en fabriquant de fausses preuves.
"Nous n'avons pas peur de ce procès", soutient Laurent Jacobelli. Ce procès est "un moment de vérité", un moment pour "défendre la liberté des parlementaires", a soutenu lundi sur franceinfo le porte-parole du RN, Laurent Jacobelli. "Nous n'avons pas peur de ce procès, nous y allons la tête haute", a-t-il ajouté.
Le Live
- franceinfoIl y a 0 sec#PROCES_FN Direction le tribunal judiciaire de Paris, à quelques minutes de l'ouverture du procès des assistants parlementaires du Front national. Notre journaliste Catherine Fournier est sur place pour vous faire suivre l'audience sur son compte X.franceinfoIl y a 0 secFace aux caméras, l'ex-présidente du FN (devenu le RN en 2018) affirme que sa formation "n'a violé aucune règle politique ou réglementaire du Parlement européen". Elle se dit "pas mécontente" que le procès soit prévu pour durer deux mois, de quoi avoir "le temps de développer" ses arguments "extrêmement solides".Partager
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