Disparation d'Émile : un mois après, aucune piste n'est écartée
Un mois après la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, les rues du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) sont enfin rouvertes à la circulation, après des semaines de recherches. Mais dans cette commune de 130 habitants, l'ambiance reste pesante. Accident, enlèvement, piste familiale : toutes les hypothèses sont explorées. Chacun ici a sa conviction. Le maire François Balique ne croit pas à l'implication de quelqu'un du village. "Les enfants sont tous choyés, protégés", assure-t-il.
Sa famille se constitue partie civile
Pour le moment, les recherches sont suspendues et les enquêteurs se livrent à un travail de fond. La campagne a été ratissée. 97 hectares ont été passés au peigne fin par des centaines de bénévoles et de gendarmes, parfois avec des drones, mais sans succès. Il faut passer à d'autres méthodes, comme l'exploitation de la téléphonie, des relevés bancaires, de la vidéosurveillance ou encore des perquisitions, comme l'explique Marc Rollang, porte-parole de l'association "Gendarmes et citoyens". Un mois après la disparition d'Émile, sa famille vient de se constituer partie civile pour avoir accès au dossier.
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