"Ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous !" : l'appel des parents du petit Emile à la veille de son anniversaire

Le petit garçon a été aperçu pour la dernière fois le 8 juillet par deux voisins dans une ruelle du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le petit Emile a disparu depuis le 8 juillet 2023 dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). (FRANCE TELEVISIONS)

"Comprenez notre détresse, dites-nous où est Emile", ont plaidé les parents du petit Emile, 2 ans, disparu depuis le 8 juillet dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), dans un vibrant message prononcé par sa mère et diffusé, jeudi 23 novembre, par l'hebdomadaire Famille chrétienne.

"Par pitié, s'il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous ! Par pitié, s'il est mort, dites-nous où il se trouve, rendez-le-nous, ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir !", déclare la mère du petit garçon dans ce message diffusé à la veille de l'anniversaire d'Emile le 24 novembre.

Une angoisse qui "nous broie le cœur"

"Tout cela, vous pouvez le faire de mille manières, même anonymement, sans avoir à vous dénoncer, mais ne nous laissez pas vivre le restant de nos jours, ainsi que nos familles, avec cette affreuse angoisse qui nous broie le cœur", ajoute-t-elle.

Le 8 juillet 2023, à 17h15, Emile a été aperçu pour la dernière fois par deux voisins dans une ruelle du Haut-Vernet, hameau de 25 habitants à 1 200 mètres d'altitude, sur les flancs du massif des Trois Évêchés (Alpes-de-Haute-Provence), où il venait d'arriver pour les vacances d'été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Ses parents, une famille catholique très croyante, habitent La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône) et n'étaient pas présents ce jour-là.

Malgré les multiples recherches lancées pour le retrouver, sa disparition n'a toujours pas été élucidée. Fin juillet, l'enquête, d'abord confiée au parquet de Digne-les-Bains puis transférée à des juges d'instruction d'Aix-en-Provence, a basculé sur une qualification criminelle "d'enlèvement" et "séquestration".

Une décision purement technique qui n'est pas liée à une avancée particulière, insiste le parquet, mais qui permet "plus de souplesse" dans les investigations qui se poursuivent sans relâche depuis. En novembre, plusieurs maisons ont été perquisitionnées dans le cadre de l'enquête.

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