RECTIFICATIF. Disparition suspecte de Delphine Jubillar : les gendarmes de retour au domicile familial pour "scanner les lieux", le mari convoqué par (et non à) la gendarmerie
Il "a été convoqué" "pour participer aux opérations en cours et non pas pour audition", a précisé son avocat. Le domicile du couple va être "scanné" pour que les enquêteurs puissent poursuivre leurs investigations sans avoir à y retourner systématiquement.
[RECTIFICATIF. Dans un premier temps, mercredi 6 janvier à 11H26, nous avons annoncé que le mari de l'infirmière était convoqué par la gendarmerie. Peu de temps après, son avocat a précisé qu'il était convoqué à son domicile "pour participer aux opérations en cours et non pas pour audition". Toutes nos excuses à nos lecteurs.]
Les membres de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) retournent mercredi 6 janvier dans la maison familiale de Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines, près d’Albi (Tarn), a appris franceinfo de source proche de l’enquête. Ils doivent "scanner les lieux" pour pouvoir travailler, sans avoir à retourner systématiquement au domicile de cette infirmière de 33 ans disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre.
Les lieux seront numérisés en 3D pour figer, fixer une scène, un lieu et garder de possibles indices intacts. L’IRCGN, unité spécialisée dans l’analyse scientifique des scènes de crime, doit scanner les murs, les sols, l'ensemble de la maison.
Le mari de Delphine Jubillar, "a été convoqué" vers 9 heures "pour participer aux opérations en cours et non pas pour audition", a indiqué à franceinfo son avocat Jean-Baptiste Alary. "À partir du moment où les gendarmes sont dans la maison et font des investigations, il est logique que le propriétaire soit présent", a déclaré le défenseur. Celui qui est aussi bâtonnier d’Albi a précisé également qu’il n’était pas avec son client en ce moment, ce qui serait le contraire s'il s'agissait d'une garde à vue.
La piste criminelle privilégiée
Les gendarmes étaient déjà présents mardi au domicile du couple et de ses deux enfants. Ils ont procédé également à de nouvelles recherches sur un terrain herbeux d'une dizaine de mètres carrés, situé de l'autre coté de la rue, à proximité de la maison, toujours sous scellée. Les enquêteurs ont notamment utilisé des détecteurs de métaux pour tenter de trouver des indices, précise la journaliste de France Bleu Occitanie. C’est le mari de Delphine Jubillar qui avait alerté les gendarmes sur la disparition de sa femme. Trois semaines après, la piste criminelle est privilégiée, selon une source proche de l'enquête à franceinfo.
Le 24 décembre, une perquisition avait déjà eu lieu au domicile de Cagnac-les-Mines. "Aucune découverte n’a été faite, rien de significatif", avait alors indiqué le parquet. Le Lendemain, le tribunal de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour enlèvement, détention ou séquestration pendant plus de sept jours.
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