Jacques rançon, le "tueur de la gare de Perpignan", jugé
Le procès de Jacques Rançon, le tueur de la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales), a commencé ce lundi 5 mars.
D'un pas hésitant, Jacques Rançon s'installe dans le box des accusés, le visage fermé et les traits tirés. Vingt ans après les faits, celui que l'on appelle "le tueur de la gare de Perpignan" (Pyrénées-Orientales), fait face aux familles des victimes pour qui le moment est particulièrement éprouvant. En décembre 1997, près de la gare, Mokhtaria Chaïb disparait, elle sera violée, tuée, son corps mutilé. Six mois plus tard, au même endroit, Marie-Hélène Gonzalez est retrouvée décapitée et amputée des mains.
Réclusion à perpétuité probable
Avant le début du procès, sa mère avait fait part de son angoisse. Auditionné une première fois dans les années 1990, Jacques Rançon est laissé libre par les enquêteurs qui accumulent les fausses pistes. A l'époque, la psychose s'empare du quartier de la gare. Confondu en 2014 grâce aux nouvelles techniques ADN, Jacques Rançon finit par avouer les meurtres. Selon son avocat, il a aujourd'hui le désir de dire la vérité. Pour ses crimes, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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