Procès : les disparues de la gare de Perpignan
Le procès de l'affaire des disparues de la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales), qui avait terrorisé toute une ville au tournant des années 2000, va s'ouvrir lundi 5 mars.
Les enquêteurs l'ont surnommé "le tueur de la gare de Perpignan". Jacques Rançon encourt aujourd'hui la perpétuité. En décembre 1997, près de la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales), Mokhtaria Chaib disparaît. Elle sera violée, tuée, et son corps sera mutilé. Six mois plus tard, c'est Marie-Hélène Gonzalez qui est retrouvée décapitée et amputée des mains. Elle aussi avait disparu près de la gare. Vingt ans après les faits, sa mère redoute le face à face avec Jacques Rançon.
"Le triangle de la mort"
L'affaire dite des "disparues de Perpignan" a connu de multiples rebondissements et pendant des années la psychose s'est emparée de la ville. "Les jeunes filles, forcément brunes, d'allure sportive, ne sortaient plus. Le quartier de la gare est devenu le triangle de la mort", explique Corine Sabouraud, journaliste à l'Indépendant. Le fait divers connaît son dénouement en octobre 2014 quand Jacques Rançon est interpellé. Grâce au progrès de la science, son ADN a pu être identifié sur l'un des scellés.
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