Enfants disparus : "Quelque part, quelqu'un sait ce qu'est devenue Cécile"
La dernière image de Cécile, c'est un soir de printemps, le 8 juin 1997: une jolie fille de 17 ans en pantalon, tee-shirt, pull noué à la taille, les yeux rougis et qui marche sur une route départementale à un kilomètre de chez elle, Saint-Jean de Maurienne, en Savoie. Il est 18h30. Après, plus rien, ni message, ni indices, "comme si elle s'était envolée dans un nuage de fumée " dit son père.
Dix-huit ans après, il n'y a pas une journée sans que Jonathan Oliver ne pense à sa fille, ne lui murmure des petits mots d'amour en anglais. Pas une journée non plus sans qu'il espère que quelqu'un se manifeste, donne une piste.
Avec son avocate, ils seront reçus en juillet par le juge d'instruction d'Albertville qui veut refermer le dossier, c'est un couperet insupportable s'indigne maître Caty Richard. "Quelque part forcément quelqu'un sait ce qu'est devenue Cécile. La seule chose qu'on puisse faire, c'est faire en sorte que quelqu'un parle".
"C'est une affaire qui est tout aussi brûlante aujourd'hui qu'il y a 18 ans , confie Jonathan Oliver, le père de Cécile. "Si on ferme le dossier, c'est fini ; il n'est pas question de baisser les bras" conclut-il, "et de dire adieu l'enquête, adieu l'espoir de retrouver Cécile."
Ce 25 mai est la journée internationale des enfants disparus. Toutes les informations sur ce site. Il existe aussi un numéro gratuit européen c'est le 116 000.
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