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Enlèvement de Mia : l'extradition de la mère vers la France pourrait être rapide si elle ne s'y oppose pas, selon le procureur suisse

Lola Montemaggi a été arrêtée avec un ressortissant français vivant à Fribourg (Suisse). La France a lancé une procédure pour pouvoir les présenter à la justice française.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le squat de la la commune de Sainte-Croix (Suisse) où a été retrouvée la petite Mia, 8 ans, le 18 avril 2021. (FABRICE COFFRINI / AFP)

La mère de la petite Mia et un ressortissant français domicilié à Fribourg (Suisse) sont toujours détenus en Suisse, où ils ont été arrêtés dimanche 18 avril. La France a demandé leur extradition, a expliqué par téléphone à l'AFP Jean-Luc Mooser, procureur du canton de Fribourg, en charge du dossier. Si Lola Montemaggi – commanditaire de l'enlèvement de sa fille de 8 ans – et ce ressortissant ne s'y opposent pas, la procédure pourrait "durer quelques jours, une semaine, quinze jours", a ajouté le procureur. Dans le cas contraire, cela impliquerait des procédures judiciaires "qui sont beaucoup plus longues".

Mia, enlevée mardi dans les Vosges au domicile de sa grand-mère maternelle, a été retrouvée en "bonne santé" et en compagnie de sa mère à Sainte-Croix, dans le canton de Vaud. L'interpellation dans un squat, où elles étaient arrivées samedi, s'est passée sans résistance, a relaté le procureur. "La police a été prudente, a attendu un moment et quand la fille et la mère sont sorties, elles ont été interpellées."

"Cela a été un peu une course-poursuite durant quelques jours", a expliqué le procureur. Selon les "premières informations", elles ont d'abord "été conduites en voiture par un ressortissant français domicilié à Fribourg, [ont] passé une nuit dans un bed and breakfast de la région, [se sont rendues] ensuite en taxi de cet endroit près de Estavayer-le-Lac jusqu'à Neuchâtel", où elles ont passé trois jours. Une première tentative d'interpellation avait échoué dans cette ville, poursuit Jean-Luc Mooser. "Quand la police est intervenue, elles étaient déjà parties parce qu'une personne de Neuchâtel avait conduit Mia et sa maman dans ce squat à Sainte-Croix."

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