Enlèvement de Mia : la mère "n'a jamais été violente avec sa fille", assure un ancien compagnon
Ludovic décrit une femme "au bout de sa vie" quand la justice lui a retiré Mia. Elle veut "juste vivre avec sa fille", pense-t-il.
"Lola c'est une femme speed, un peu impulsive, mais elle n'est pas méchante", témoigne samedi 17 avril sur franceinfo Ludovic, un ancien compagnon de la mère de Mia, enlevée chez sa grand-mère dans les Vosges mardi. La petite fille et sa mère Lola Montemaggi sont toujours introuvables. Quatre hommes, dont trois sont suspectés d'être les ravisseurs, ont été interpellés.
La mère "n'a jamais été violente avec sa fille", assure Ludovic. Après voir vécu un an et demi avec Lola et Mia entre 2014 et 2016, il estime que la mère "est prête à tout pour sa fille". "C'est pour ça que ça m'énerve quand je vois ce que le procureur dit de tout ça, comment des gens de la justice peuvent dire des choses comme ça, sachant qu'ils ne vivent pas dans sa vie". Il estime que "ce qu'elle veut c'est juste vivre avec sa fille et être tranquille en fait".
Une femme joyeuse et une mère dévouée
Ludovic récuse le terme "marginale" employé par les enquêteurs pour définir Lola Montemaggi. "Marginale c'est un grand mot", estime-t-il. "En fait elle est un peu comme beaucoup de personnes, c'est pas qu'elle n'aime pas les lois mais elle trouve la justice injuste". Il pense que la mère était "au bout de sa vie à cause de la décision de justice. Le 11 janvier quand elle a appris qu'on lui enlevait sa fille, c'était la pire chose pour elle".
L'ancien compagnon de Lola décrit une femme "joyeuse tout le temps que j'étais avec elle. Elle travaillait au casino à Gérardmer. Elle servait au bar, elle faisait la monnaie pour les gens". D'après lui, la jeune femme de 28 ans a vécu des moments difficiles mais "elle achetait toujours tout pour sa fille en premier". Ludovic a vécu un an et demi avec Lola et Mia, entre 2014 et 2016. Il raconte des vacances en famille puis une séparation "parce j'avais des problèmes d'alcool et Lola voulait que j'arrête, moi je n'y arrivais pas à ce moment-là".
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