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Enquête après deux cas de maltraitance dans un Ehpad

Une enquête a été ouverte après la découverte de deux cas de maltraitance sur des personnes âgées résidant dans un Ehpad à Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy, qui ont été retrouvées entravées dans leur lit. Deux agents ont été suspendus.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Maxppp)

Le signalement est arrivé à la direction anonymement. Alors une nuit, la semaine dernière, des cadres de l'Ehpad de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) sont allés constater dans le service. Ils ont découvert que deux residentes atteintes de la maladie d'Alzheimer avaient les mains liées dans des gants de toilette scotchés à des sparadraps.

"Ca va à l'encontre de tout ce qu'on essaye de promouvoir au sein de l'établissement, la bien-traitance, au travers de formations, de règles de bonne pratique, ça nous affecte de voir que des actes d'une telle nature peuvent se produire malgré ce qu'on a essayé de mettre en place ", réagit Bruno Blaison, le directeur adjoint du centre hospitalier de Saint-Nicolas-de-Port sur France Bleu Lorraine, qualifiant ces actes de "faits graves ".

 

Bruno Blaison , le directeur adjoint du centre hospitalier de Saint-Nicolas-de-Port

Une famille a déposé plainte

Les deux victimes souffrent de "troubles cognitifs importants ", selon Bruno Blaison. "Elles ne peuvent pas témoigner de quoi que ce soit, elles sont fragiles, nous leur devons la dignité et la protection. C'est quelque chose de normal ", a commenté le responsable.

Les deux agents ont été suspendus et la direction a engagé contre eux une procédure disciplinaire pour maltraitance. L'établissement soupçonne le premier d'être à l'origine des maltraitances, le second d'avoir eu connaissance des faits et omis de les signaler à ses supérieurs. 

La direction de l'établissement a affirmé avoir immédiatement ouvert une enquête interne et informé le procureur de la République de Nancy et les familles. L'une d'elles a déposé plainte.

 

Les explications de Nathalie Broutin de France Bleu Lorraine

 

 

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