Enquête judiciaire après des déclarations d'Elie Domota
“Soit, ils appliqueront l'accord (prévoyant une augmentation salariale
mensuelle de 200 euros), soit ils quitteront la Guadeloupe...Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une
bande de békés rétablir l'esclavage” a affirmé Elie Domota jeudi soir sur Télé-Guadeloupe au sujet des entreprises bloquées par des
piquets de grève ou groupes mobiles de manifestants.
L'enquête ouverte par le procureur de la République de Pointe-à-Pitre vise le chef de “provocation à la discrimination, à la haine
et à la violence contre des personnes ou des catégories de personnes en raison de leur origine ou en raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion, visant notamment et spécifiquement les personnes désignées par le vocable Béké et les entreprises que ces personnes dirigent”. Ainsi que la “provocation à l'extorsion de signature par contrainte s'agissant des accords dits Jacques Bino”.
Dans le cadre de cette enquête, les gendarmes ont saisi les
enregistrements des propos tenus par Elie Domota, a indiqué à l'AFP le
porte-parole du ministère de l'Intérieur Gérard Gachet.
“Des consignes fermes et précises” ont selon lui été données aux forces de
l'ordre pour que la mise en oeuvre des accords se fasse sans violences ni
menaces.
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