Explosion rue Saint-Jacques à Paris : 60 familles toujours privées de leur logement

Elles restent dans l'attente d'une solution. Une soixantaine de familles sont encore privées d'accès à leur logement rue Saint-Jacques à Paris, mercredi 5 juillet, après l'explosion suivie d'un incendie d'un bâtiment historique qui a fait un mort et 58 blessés, le 21 juin. Florence Berthout, maire du 5e arrondissement, a fait le point lors d'une intervention au Conseil de Paris.

Neuf adresses sont frappées par un arrêté d'interdiction d'accès et de logement, a précisé la mairie à l'AFP. Il s'agit du pavillon du XVIIe siècle effondré qui abritait une école de mode privée, des trois bâtiments voisins accueillant une école de musique, un établissement d'enseignement catholique et une mutuelle, ainsi que de cinq immeubles d'habitation. 

L'origine de l'explosion "reste à élucider"

Les autorités municipales accompagnent les syndics de copropriété et les architectes pour les "travaux les plus urgents", en vue de la réintégration de ces logements, a souligné Florence Berthout. Cette dernière espère "que ces travaux pourront être réalisés avant la fin de l'été". 

Quatre personnes se trouvent toujours en état d'urgence absolue, a ajouté l'élue. Si l'origine de l'explosion "reste à élucider", "la question d'une origine liée au gaz a fait l'objet d'interrogations légitimes de la population", affirme la maire de Paris. Anne Hidalgo a annoncé une "mission transpartisane" sur "les modalités d'exécution de la concession du gaz à Paris confiée à GRDF [Gaz réseau distribution France]".