Paris : les victimes se souviennent de l’explosion de la Saint-Jacques, il y a un an
Comme une plaie encore ouverte, les ruines de l’immeuble sont toujours à nu, et les poutres noircies. Ce sont les stigmates de l’explosion qui ont failli coûter la vie à Mickael Gac. Le 21 juin 2023, il quittait son travail à vélo, à 16h55. "Je sors de l’enseignement catholique, je suis en vélo (…) et j’arrive presque au pied du bâtiment. Je prends une impulsion sur mon vélo, et là boum, explosion. Je suis projeté en arrière entre 5 et 10 mètres", raconte-t-il. Le bâtiment a été soufflé, dévoré par les flammes. Il abritait une école de mode. Les élèves étaient partis, mais trois femmes ont péri, dont une enseignante de l’établissement.
Enquête toujours en cours
Mickaël Gac a été brûlé sur une partie du corps, jusqu’au troisième degré aux mains. La déflagration a été telle que la plupart des vitres des immeubles voisins avaient été pulvérisées. Patrick Muller habitait en face. Son appartement, comme tous ceux de son immeuble, est toujours en travaux. Depuis un an, les sinistrés de la rue Saint-Jacques vivent avec le poids du traumatisme. L’enquête est toujours en cours sur la cause de l’explosion de gaz. "On veut connaître la vérité, pour que surtout ceci ne se reproduise plus", explique Alain Polonsky, le président du collectif des sinistrés du Val-de-Grâce.
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