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"Françafrique" : l'avocat Robert Bourgi entendu par les enquêteurs

L'avocat qui a accusé Jacques Chirac et Dominique de Villepin d'avoir reçu des fonds occultes provenant de dirigeants africains, a été entendu par la police parisienne. _ Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour l'entendre, après ses propos parus dans la presse accusant l'ancien président de la République et son ex-Premier ministre d'avoir reçu près de 20 millions de dollars de chefs d'Etat africains. _ Arrivé dans l'après-midi à la Brigade financière, Robert Bourgi en est reparti en début de soirée.
Article rédigé par franceinfo
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Après ses déclarations tonitruantes dans les médias, l'avocat Robert Bourgi a passé l'après-midi dans les locaux de la brigade financière de la police judiciaire parisienne. Objectif des enquêteurs : en savoir plus sur les activités de cet ancien conseiller de l'ombre chargé des affaires africaines.

Celui qui se présente comme le successeur de Jacques Foccart, le “Monsieur Afrique” de l'Elysée des gaullistes, est désormais au cœur d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.
_ En effet, dans une interview au JDD le 11 septembre, l'avocat a chiffré à quelque 20 millions de dollars les sommes qu'il dit avoir remises à MM. Chirac et de Villepin. Il avait ensuite accusé Jean-Marie Le Pen d'avoir lui aussi reçu des fonds occultes de chefs d'Etats africains pour financer sa campagne présidentielle de 1988.

Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean-Marie Le Pen nient catégoriquement les faits allégués et ont annoncé des poursuites en diffamation.

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