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Hérault : des cadavres d'animaux retrouvés dans les congélateurs d'un zoo

Les dépouilles vont être analysées enfin de comprendre comment les animaux sont morts sans avoir été signalés.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des flamants du Chili dans le bassin du zoo Val d'Hérault de Saint-Thibéry (Hérault). (Yacki58750 / Wikimedia)

Stupeur dans la chambre froide. Des cadavres d'animaux ont été découverts par une représentante de l'Etat, qui effectuait une visite dans le zoo Val d'Hérault de Saint-Thibéry (Hérault), rapporte Midi Libremercredi 6 janvier.

Le quotidien régional, qui publie quelques photos de la macabre découverte, évoque la présence de serpents, de zébus, de perroquets, mais également de singes. Le sous-préfet de Béziers n'a pas précisé la nature des restes congelés, mais a confirmé qu'ils avaient été trouvés, mardi, dans deux congélateurs de l'établissement. "Ils ont été répertoriés et l'équarrisseur les a emportés. Quelques-uns devraient être analysés. (...) Nous allons essayer de comprendre comment et pourquoi ces animaux sont morts sans avoir été déclarés", a-t-il détaillé.

L'établissement placé sous liquidation judiciaire

Ce n'est pas la première fois que ce zoo se retrouve sous le feu des critiques. Depuis son ouverture à la fin 2014, le parc animalier, ouvert par un jeune homme de 20 ans, Damien Lerasle, n'a jamais réellement fonctionné malgré un investissement initial de 3,5 millions d'euros, dont une partie financée par des fonds publics.

Situé à 20 km à l'est de Béziers, il a connu de nombreuses vicissitudes et été placé en liquidation judiciaire à la fin de l'année. Le 19 décembre, la peste aviaire avait été détectée sur des colombes du Sénégal, ce qui avait entraîné le placement sous quarantaine du parc, théoriquement jusqu'au 6 février.

Mais le 29 décembre, mandatée dans le cadre de la liquidation, la Fondation 30 millions d'amis avait organisé l'évacuation controversée de plusieurs centaines d'animaux vers d'autres zoos et parcs, dans un climat de tension avec certains élus, les employés et la presse.

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