Incendie à Rouen : la défiance monte après des questions restées sans réponses
Le préfet de Seine-Maritime a rendu public, samedi 28 septembre, le résultat de nouvelles analyses de la qualité de l'air, après l'incendie, jeudi, de l'usine Lubrizol de Rouen. Les précisions du journaliste Jean-Baptiste Pattier, en duplex sur place.
Les réponses apportées samedi 28 septembre par le préfet de Seine-Maritime ont-elles permis de rassurer la population, après l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen ? "On ne peut pas dire que les citoyens rouennais soient tous rassurés. Certes, la vie normale reprend. Des familles se promènent sur les quais, mais il y a aussi toujours des personnes portant des masques ou des foulards au niveau du nez. Ils sont minoritaires, mais existent bien", explique le journaliste Jean-Baptiste Pattier, en duplex sur place.
Pourquoi la liste des produits chimiques ayant brûlé n'est-elle toujours pas rendue publique ?
"Il y a de nombreuses interrogations autour des déclarations du préfet. Comment a-t-il pu parler d''air normal' et de 'qualité de l'air habituelle', alors que tout le monde a encore en mémoire les odeurs nauséabondes causées par l'incendie ? Pourquoi la liste des composants chimiques et des noms des produits chimiques qui ont brûlé n'a-t-elle toujours pas été rendue publique ?", rapporte le journaliste.
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