Rouen : les réponses des autorités aux inquiétudes des habitants
À Rouen (Seine-Maritime), après le spectaculaire incendie de l'usine Lubrizol classée Seveso, la conférence de presse du préfet du samedi 28 septembre était très attendue. Il a rendu public le résultat de nouvelles analyses et se montre rassurant. Mais est-ce suffisant ?
À 3 km à peine du centre-ville de Rouen (Seine-Maritime), l'usine Lubrizol, en proie aux flammes jeudi 26 septembre, n'est plus qu'un gigantesque amas de cendres et de tôles calcinées. Sur des images de drone tournées samedi, on découvre l'ampleur des dégâts causés par l'incendie de cet entrepôt parti en fumée. Quelles sont les conséquences sanitaires de cette catastrophe ? Les dernières analyses de l'air, présentées samedi 28 septembre par les autorités, se veulent rassurantes.
La menace de l'amiante
Le préfet a également évoqué une présence inhabituelle de benzène sur les lieux de l'incendie. Mais ce qui inquiète le syndicaliste Gérald Le Corre, fin connaisseur du site, c'est l'amiante contenu dans les plafonds de l'usine, qui ont en partie brûlé. Les productions et les récoltes ont été gelées jusqu'à nouvel ordre, sur demande de la préfecture. Des consignes qui ne rassurent pas les agriculteurs de la région. Toute la journée de samedi, des opérations de dépollution du site se sont poursuivies, notamment sur la Seine. Elles pourraient encore prendre plusieurs jours.
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