Incendies en Grèce : en immersion auprès des secouristes français
Depuis quatre jours dans le ciel grec, les pilotes de Canadairs venus de France, d’Italie et de Croatie luttent sans relâche contre les flammes auprès des pompiers grecs. Il est environ 11 heures, jeudi 22 juillet, quand des Français atterrissent sur une base militaire proche d’Athènes (Grèce). Ils reviennent de trois heures de vol. "Les risques vont monter crescendo dans la journée quand on sera au point le plus chaud, en général 15 ou 16 heures. Si jamais il y a à aller au feu, c’est toujours à cette heure-là", explique Frédéric Kretz, chef pilote.
Plus de 400 pompiers européens
C’est toujours un pilote grec qui dirige le vol. Les Français restent derrière, car les incendies ne se traitent pas de la même façon qu’en France. "C’est la taille des feux qui diffère. Ils n’ont pas beaucoup de troupes au sol, et surtout les routes d’accès sont difficiles. Il y a essentiellement que les moyens aériens qui peuvent traiter les feux", explique Jean-Marc Matteo, chef de Noria.
Au centre de coordination de la protection civile d’Athènes, la tension est montée d’un cran dans l’après-midi. Des foyers ont repris au nord-ouest de la capitale, et sur l’île de Rhodes. Au total, plus de 400 soldats du feu européens, de huit nationalités, sont présents en Grèce.
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