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Ajaccio : deux hommes soupçonnés d'être impliqués dans les violences du 24 décembre ont été mis en examen

L'un des suspects, âgé de 18 ans et connu des services judiciaires, a été mis en examen pour "dégradations par un moyen dangereux", et écroué pour avoir mis feu à des palettes dans l'après-midi du 24 décembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des gendarmes dans les rues d'Ajaccio (Corse-du-Sud), le 26 décembre, après des violences visant une salle de prière musulmane. (AFP)

Ils étaient en garde à vue depuis dimanche. Deux hommes suspectés ont été mis en examen après les violences à Ajaccio (Corse-du-Sud), a annoncé le parquet mardi 29 décembre. Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans les dégradations qui ont précédé l'attaque des pompiers, le soir du 24 décembre dans le quartier des Jardins de l'Empereur.

L'un des suspects, âgé de 18 ans et connu des services judiciaires, a été mis en examen pour "dégradations par un moyen dangereux", et écroué pour avoir mis feu à des palettes dans l'après-midi du 24 décembre.

Ils encourent jusqu'à dix ans de prison

Le second suspect, âgé de 19 ans et inconnu des services de police, a été mis en examen pour "complicité de dégradations" et placé sour contrôle judiciaire. "Il apparaît qu'ils ont pénétré dans une école et ont tronçonné un arbre qui a servi à allumer le premier feu ayant nécessité l'intervention des pompiers aux Jardins de l'Empereur" le 24 décembre, a précisé le représentant du parquet.

Tous deux ont été mis en examen pour "intrusion dans un établissement public". En théorie, ces délits sont passibles de dix ans de prison.

Impliqués dans l'attaque des pompiers ?

Pour l'instant, rien n'indique que ces deux jeunes hommes ont participé à l'agression des pompiers. Ils sont mis en examen pour avoir peut-être participé aux dégradations qui ont permis de tendre un piège aux soldats du feu.

Quant à leur responsabilité éventuelle dans l'attaque des pompiers et des policiers, "les investigations se poursuivent",selon le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard, rapporte France info.

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