Interpellation musclée à Saint-Ouen : la garde à vue levée pour les six policiers soupçonnés de violences policières
Les six policiers accusés "d'actes de torture" lors de l'interpellation d'un jeune homme de 20 ans en août dernier à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ne sont plus en garde à vue mercredi 9 octobre au soir. Des actes d'investigation supplémentaires doivent être réalisés puis la procédure sera transmise au parquet pour évaluation.
Les gardes à vue des six policiers de la compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI) de Seine-Saint-Denis ont été levées en fin de journée mercredi 9 octobre a appris franceinfo de source judiciaire.
Ils étaient entendus depuis mardi 8 octobre dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de violences policières à Saint-Ouen. Leur garde à vue avait été prolongée ce mercredi 9 octobre au matin.
"Des actes d'investigation supplémentaires doivent être réalisés puis la procédure sera transmise au parquet pour évaluation", a précisé cette même source à franceinfo. Une confrontation entre le jeune homme qui accuse les policiers et ces derniers devait avoir lieu ce mercredi 9 octobre.
Les faits présumés ont eu lieu le 9 août dernier. Un jeune homme de 20 ans accuse les forces de l'ordre "d'actes de torture" au cours de son interpellation. Dans sa plainte, il déclare avoir "reçu des coups de pieds par les fonctionnaires de police" et "plusieurs coups de pistolet à impulsion électrique" sur ses organes génitaux. Selon la préfecture de police de Paris, "le mis en cause s'est rebellé, entraînant l'intervention de deux policiers (...) ainsi que l'usage du pistolet à impulsion électrique".
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