Pitié-Salpêtrière : un manifestant interpellé revient sur les événements
Libéré jeudi 2 mai au soir après 24 heures de garde à vue, un manifestant interpellé dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) donne sa version des faits. Il dément toute tentative d'attaque.
Jeudi 2 mai, les 32 manifestants interpellés après s'être introduits dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière (Paris), en marge de la manifestation parisienne du 1er-Mai, ont été libérés. Accusés de "tentative d'intrusion violente", leur garde à vue a duré 24 heures. L'un deux, un étudiant, donne sa version des faits : "On se faisait charger de tous les côtés (...), on a vu le portail de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière ouvert, on est rentrés dans l'idée de trouver un endroit où reprendre son souffle."
Une décision politique
Pas d'attaque donc selon les manifestants et leurs avocats. "Aucun véritable fait ne permettait leur mise en garde à vue. (...) À mon sens, ce n'est pas une décision juridique, mais politique", assure Me Lucie Simon, avocate des gardés à vue. Certains d'entre eux n'excluent pas de porter plainte collectivement. D'autres envisagent de rencontrer le personnel de l'hôpital pour échanger sur les événements.
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