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Jura : une jument retrouvée morte et mutilée, une enquête ouverte

Une jument a été retrouvée morte dans un champ à Thoiria du côté de Clairvaux-Les-Lacs vendredi. Une nouvelle attaque contre des chevaux qui s'ajoute à la dizaine déjà recensée depuis le mois de février. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La jument a été retrouvée mutilée dans un champ de Thoiria (Jura) vendredi 14 août. (GOOGLE MAPS)

Une jument a été découverte morte et mutilée dans le Jura ce vendredi 14 août, dans un champ, rapporte France Bleu Besançon. Depuis le mois de février, les cas de mutilation de chevaux se multiplient partout en France. Environ une dizaine d'animaux ont été tués à chaque fois de façon barbare. Une enquête a été ouverte.

Dans le Jura, à Thoiria du côté de Clairvaux-Les-Lacs, c'est la jument de Christina qui a été retrouvée mutilée vendredi, son oeil a été retiré. Selon les premières conclusions de l'autopsie, l'animal a été assommé. Le ou les tueurs lui ont aussi enlevé une châtaigne, une sorte d'excroissance qui se trouve sur les jambes des chevaux. Âgée de 24 ans, Aïda se trouvait dans un pré, pas simple d'accès d'après sa propriétaire. Une autre jument s'y trouvait également, d'un caractère plus farouche.

Appel à la prudence face à la multiplication des attaques

Une enquête est en cours pour savoir si ce sont les mêmes agresseurs que dans les autres cas recensés qui opèrent. Pour le moment, le lien n'est pas établi. Mais Christina et d'autres éleveurs se posent la question. "Je ne suis pas sure à 100%, ça reste une thèse." Car il y a plusieurs points communs, au niveau des mutilations par exemple : l’œil retiré ou encore la manière de tuer. La femme a porté plainte.

De son côté, François Alléguède, du comité régional d'équitation et du conseil du cheval de Bourgogne-Franche-Comté appelle les propriétaires de chevaux à rester prudents. Il dénonce un acte de cruauté et attend de voir les résultats de l'enquête pour voir s'il y a un lien entre le meurtre de cette jument et les autres chevaux tués. Le parquet de Lons-Le-Saunier a ouvert une enquête pour actes de barbarie. Un délit passible de 30 000 euros d'amende et deux ans de prison.

La semaine dernière, une pouliche a été retrouvée morte, l'oreille coupée, les parties génitales découpées en Saône et Loire. Le phénomène touche toute la France et il est pris très au sérieux. Les gendarmes au niveau national étudient la piste de défi morbide sur internet ou d'un rite satanique.

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