: Vidéo Jacqueline Sauvage, un tempérament violent ?
L'affaire Jacqueline Sauvage, un procès très médiatisé et une accusée devenue l'icône de la lutte contre les violences conjugales. Une femme fragile, sous emprise ? Pas si simple, selon l'avocat général, interrogé par "Complément d'enquête". Extrait.
Jacqueline Sauvage a été graciée en janvier, après avoir été condamnée à deux reprises pour avoir abattu son mari violent à coups de fusil. Lors d'un premier procès, les trente ans de prison qu'elle risquait sont ramenés à dix après le témoignage de ses trois filles, qui accusent leur père de les avoir violées.
En appel, ses nouvelles avocates choisissent de médiatiser l'affaire, et leur cliente devient une icône de la lutte contre les violences conjugales. Jacqueline Sauvage est présentée comme une femme fragile, sous emprise. Pas si simple, selon l'avocat général, interrogé par "Complément d'enquête". Extrait.
Elle aurait menacé son mari infidèle avec un fusil et fait vivre un enfer à sa rivale
Pour Frédéric Chevalllier, Jacqueline Sauvage est tout sauf une femme soumise. Il considère que celle qui a abattu son mari "à bout portant en tirant à trois reprises avec un fusil de chasse semi-automatique" devait bien être condamnée pour homicide volontaire aggravé. Pour le magazine, le magistrat revient sur une histoire vieille de plus de vingt ans.
Le mari de Jacqueline Sauvage, Norbert Marot, veut alors la quitter pour une autre femme. Avertie par ses deux filles, elle va faire vivre à sa rivale un véritable enfer. Au procès, celle-ci raconte avoir reçu des coups devant ses enfants, et même avoir été poursuivie en voiture. Jacqueline Sauvage aurait aussi menacé son mari infidèle avec un fusil. A l'issue de ce second procès, le verdict restera le même : dix ans de prison.
Extrait de "Jacqueline Sauvage : de bonne grâce ?", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête" le 9 février 2017.
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