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"Complément d'enquête" : France 2 relaxée après avoir été accusée de "diffamation" par Vincent Bolloré

Après un reportage diffusé en 2016, la défense de l'industriel breton avait dénoncé un travail journalistique "à charge".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran de l'enquête de "Complément d'enquête" sur Vincent Bolloré, diffusée en 2016 sur France 2. (FRANCE 2)

Le tribunal correctionnel de Nanterre a jugé, mardi 5 juin, que le portrait-enquête de l'industriel Vincent Bolloré diffusé en 2016 dans l'émission de France 2 "Complément d'enquête" n'était pas diffamatoire. Dans ce reportage, récompensé par le prix Albert-Londres, le journaliste Tristan Waleckx retraçait le parcours de l'homme d'affaires, de la reprise de la fabrique familiale de papier à cigarettes OCB en Bretagne à la construction de son empire, en passant par la reprise en main de Canal+ et sa présence en Afrique.

>> REPLAY. "Complément d'enquête" : "Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?"

Réclamant 450 000 euros d'amende, la défense de l'industriel breton avait dénoncé un travail journalistique "à charge". De leur côté, les avocats de France Télévisions avaient dénoncé "une procédure-bâillon diligentée par le groupe Bolloré qui cherche à dissuader les journalistes enquêtant sur ses activités africaines".

Deux autres procédures en cours

Devant une procédure parallèle devant le tribunal de commerce de Paris, qui doit trancher le 12 juin, Vincent Bolloré réclame 50 millions d'euros d'indemnisation pour atteinte à ses intérêts commerciaux. Une autre procédure en diffamation a également été intentée au Cameroun par la Socapalm contre Tristan Waleckx et France Télévisions.

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