: Replay "Complément d'enquête" : "Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?"
Il n'a pas apprécié son portrait par "Complément d'enquête"... ni sa rediffusion, le 21 juillet. Vincent Bolloré est-il un chef d'entreprise cynique ou un visionnaire pressé ? Quelles sont ses méthodes ? Comment a-t-il fait des papeteries OCB, au bord de la faillite, un empire qui pèse aujourd'hui 15 milliards d'euros et qui s'étend jusqu'en Afrique ?
Ce portrait événement avec les interventions de Philippe Labro, Alain Minc, Ange Mancini, Laurent Dassault ou encore du conseiller spécial de François Hollande Bernard Poignant, signé Tristan Waleckx et Matthieu Rénier a remporté le prix Albert-Londres 2017.
Ce portrait de Vincent Bollloré signé Tristan Waleckx et Matthieu Rénier a remporté le prix Albert-Londres 2017. Nous vous proposons de voir ou revoir ce "Document de Complément d'enquête".
"Quand il vous appelle 'mon ami', méfiez-vous !" confie un de ses anciens proches. La technique préférée de Vincent Bolloré, c'est le coup de force avec un grand sourire. Quand il veut avaler une entreprise, ce "chef d’un clan de gitans" est prêt à tout. Ce patron surnommé le "smiling killer", le tueur souriant, a pris le contrôle total du groupe Vivendi quand il en était actionnaire. Et soudain, il y a un an, celui de Canal+… Que reste-t-il de "l'esprit Canal" ? Dans l'actualité de la chaîne cryptée, ces dernières purges avant l'été : le Zapping s'est fait "zapper", ainsi que son créateur, Patrick Menais. Même Maïtena Biraben, que Bolloré a installée aux commandes du Grand Journal, le lâche aujourd'hui... après Yann Barthès ou Ophélie Meunier.
Dans le document que rediffuse "Complément d'enquête", des salariés racontent les méthodes parfois autoritaires d'un "censeur" décomplexé. Six mois d'enquête pour le portrait long format d'un patron qui n’aime pas qu’on parle de lui… Une première à la télévision.
L'Afrique, son nouveau terrain de jeu
Vincent Bolloré, chef d’entreprise cynique ou visionnaire pressé ? Ses proches témoignent : Philippe Labro, Alain Minc, l’ex-grand flic Ange Mancini, Laurent Dassault ou le conseiller spécial de François Hollande Bernard Poignant décrivent un industriel fonceur, un touche-à-tout trangressif, inventeur de la batterie électrique dès les années 90, alors que personne n’y croyait.
Ceux qui l'ont côtoyé parlent de lui… parfois sans concessions. Quelles sont ses méthodes ? Comment a-t-il fait des papeteries OCB, au bord de la faillite, un empire qui pèse aujourd'hui 15 milliards d’euros et qui s’étend jusqu’en Afrique ?
L’Afrique, c'est le nouveau terrain de jeu de celui qui est aussi un aventurier. "Complément d’enquête" vous fait découvrir le côté obscur de son empire : plantations d’huile de palme, installations portuaires… Des activités lucratives sur lesquelles il reste discret.
Après ce document signé Tristan Waleckx, Mathieu Rénier et Mikael Bozo, Nicolas Poincaré recevait Richard Sénéjoux, journaliste à Télérama.
La rédaction de "Complément d'enquête" vous invite à commenter l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #Cdenquete.
Rediffusion du magazine #Cdenquete : Bolloré réclame 50 millions d'€ à France 2
— francetv info (@francetvinfo) 22 juillet 2016
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