Fusillade à Bordeaux : quatre suspects mis en examen et placés en détention provisoire
Un jeune homme de 16 ans est mort dans cette fusillade dans la nuit de 2 au 3 janvier, quelques semaines après la mort d'un autre adolescent. L'hypothèse d'une vengeance est étudiée.
Les quatre suspects de la fusillade mortelle dans le quartier des Aubiers à Bordeaux ont été mis en examen notamment pour "meurtre en bande organisée" et placés en détention provisoire, a appris vendredi 8 janvier France Inter auprès du parquet de Bordeaux. Un jeune homme de 16 ans est mort, quatre adolescents ont été blessés dans cette fusillade dans la nuit de 2 au 3 janvier.
Cinq suspects âgés d'une vingtaine d'années avaient été rapidement interpellés après les faits. Lors de leurs auditions, ils ont nié toute implication dans le drame, mais le parquet de Bordeaux indiquait jeudi que "les multiples investigations réalisées par les services de la Direction zonale de la police judiciaire de Bordeaux et, en particulier, les auditions et analyses techniques diligentées ont permis de réunir des éléments graves et concordants à l'encontre de quatre d'entre eux". Le cinquième suspect a été relâché.
Des jeunes sans antécédents judiciaires
Selon les informations de France Inter, trois des suspects ont été vus dans le quartier des Aubiers, dans une Clio noire, qui a été retrouvée carbonisée mardi matin à une vingtaine de kilomètres au nord de Bordeaux. Cette voiture avait été déclarée volée le 23 novembre dernier. Par ailleurs, les suspects avaient leurs téléphones éteints au moment de la fusillade. Ces jeunes qui n'ont pas d'antécédent judiciaire venaient du quartier de Chantecrit, voisin des Aubiers. Ils connaissaient très bien un autre adolescent victime d'une précédente fusillade en décembre. L'hypothèse d'une vengeance est à l'étude.
L'ouverture d'une information judiciaire va permettre dans les semaines à venir de croiser les résultats des nombreuses analyses de police technique et scientifique, notamment celle de la trentaine de douilles de 9 mm retrouvées sur la scène de crime.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.