Libération de "la veuve noire d'Isère" : la justice française manque de moyens
Condamnée à 30 ans de prison, celle que l'on surnomme "la veuve noire d'Isère" a pourtant été libérée lundi 21 septembre.
Manuela Gonzalez, dite "la veuve noire d'Isère", condamnée à 30 ans de prison pour l'assassinat de son cinquième mari a été libérée hier, lundi 21 septembre, car la date de son procès en appel n'est toujours pas fixée, 17 mois après son premier procès, un délai jugé trop long par la justice. Pour Nicolas Cano, le fils de la victime, cette libération est insupportable.
Une enquête
La libération de "la veuve noire" n'est pas un cas isolé. La semaine dernière, le meurtrier d'Aurélien Dancelme, un policier de 33 ans tué lors d'une rixe à La Courneuve en février 2009, a été lui aussi libéré. Condamné à 20 ans de réclusion criminelle, ce meurtrier était également dans l'attente depuis plus de quatre ans de son procès en appel.
De leur côté, les syndicats des magistrats dénoncent le manque de moyens alloués à la justice. Manuela Gonzalez sera jugée en appel très rapidement, sans doute au début de l'année 2016, assure la chancellerie qui a également demandé une enquête sur les dysfonctionnements ayant conduit aux libérations de ces derniers jours.
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