"Air Cocaïne" : les téléphones de Nicolas Sarkozy ont été géolocalisés dans le cadre de l'enquête
Aucun lien n'a pu être établi entre l'ancien président de la République et les traficants présumés impliqués dans cette affaire de trafic de drogue.
Aucun magistrat n'avait demandé de telles informations sur Nicolas Sarkozy. Selon le Journal du Dimanche (pour abonnés), la juge marseillaise en charge de l'affaire Air Cocaïne a demandé (et obtenu) la géolocalisation de deux téléphones de l'ancien président ainsi que ses factures détaillées, dites "fadettes", sur plusieurs mois de l'année 2013.
Après avoir découvert que l'ancien chef d'état avait déjà voyagé à bord de l'avion qui a servi au transport de la cocaïne retrouvée dans des valises, à Punta-Cana, en République Dominicaine, le 19 mars 2013, Christine Saunier-Ruellan cherchait à identifier d'éventuelles connexions entre les quatre Français arrêtés, d'éventuels trafiquants, et l'ancien président de la République. Une piste qui, selon le JDD du dimanche 1er novembre, n'a rien donné.
Aucun lien entre l'ancien président et les trafiquants présumés
"Dans le plus grand secret", écrit l'hebdomadaire, "la juge a demandé aux policiers de la brigade financière d'obtenir la géolocalisation de deux téléphones portables de Nicolas Sarkozy, pour les mois de mars et avril 2013", soit au moment de la découverte de la cargaison de cocaïne. Enfin, elle a demandé "les fadettes" correspondant à ces deux appareils : facturation, numéros entrants et sortants.
Les policiers ont ensuite croisé ces numéros avec ceux qui apparaissaient déjà dans le dossier de trafic de drogue présumé, ouvert dès la fin 2012. Résultat : l'ancien président de la République n'a aucun lien avec les trafiquants présumés, révèle encore le JDD, blanchissant ainsi l'ex-chef d'Etat dans l'affaire Air Cocaïne.
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