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Vidéo "Air Cocaïne" : "On a déjoué la surveillance électronique", raconte un organisateur de la fuite des pilotes

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Fuite "Air Cocaïne" : "Il n'y a pas eu de neutralisation définitive de personnes" raconte l'organisateur
Fuite "Air Cocaïne" : "Il n'y a pas eu de neutralisation définitive de personnes" raconte l'organisateur Fuite "Air Cocaïne" : "Il n'y a pas eu de neutralisation définitive de personnes" raconte l'organisateur (FREDERIC CROTTA et DOMINIQUE BONNET - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Christophe Naudin, criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne, a revendiqué, mercredi, avoir organisé "la partie opérationnelle" de l'exfiltration de Pascal Fauret et de Bruno Odos.

Les zones d'ombre autour de la fuite des pilotes français dans l'affaire "Air Cocaïne" commencent à se dissiper, mercredi 28 octobre. Pascal Fauret et son copilote Bruno Odos, laissés libres après leur condamnation mi-août en République dominicaine en attendant leur procès en appel, avaient interdiction de quitter le pays et leurs passeports avaient été confisqués.

Christophe Naudin, criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne, a revendiqué mercredi avoir organisé "la partie opérationnelle" de l'exfiltration. L'homme qui a accompagné les deux fugitifs en bateau au large de Saint-Domingue jusqu'en France s'est exprimé devant la caméra de France 2.

"Je les ai exfiltrés jusqu'à l'île de Saint-Martin"

Christophe Naudin explique qu'il a été contacté par l'eurodéputé du Front national Aymeric Chauprade à la demande des familles des pilotes. "Il fallait faire quelque chose et on l'a fait à la demande des familles", dit-il. "Moi, j'ai recueilli en mer Bruno Odos et Pascal Fauret et après je les ai exfiltrés jusqu'à l'île de Saint-Martin, et, à partir de Saint-Martin, on a utilisé un autre moyen, un moyen aérien, pour gagner la Martinique, dans laquelle on avait une base arrière", raconte-t-il.

Christophe Naudin explique aussi, avec le sourire, qu'il n'y a pas eu de "neutralisation" de personnes surveillant les deux pilotes à Saint-Domingue : "Il n'y avait pas de personnes physiquement qui les surveillaient, on a déjoué la surveillance électronique", précise-t-il.

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