Violences conjugales : Valérie Bacot raconte son calvaire
La société ne sait toujours pas reconnaître à 100% lorsque des violences conjugales se produisent. Valérie Bacot en a fait l'expérience. Elle a survécu en tuant son mari violent. Témoignage.
Violences conjugales : Valérie Bacot raconte son calvaire
La société ne sait toujours pas reconnaître à 100% lorsque des violences conjugales se produisent. Valérie Bacot en a fait l'expérience. Elle a survécu en tuant son mari violent. Témoignage.
Le syndrome de la femme battue reconnu pour la première fois en France
Il a été reconnu pour la première fois par un expert dans une affaire judiciaire en France, lors du procès de Valérie Bacot. Mais au fait, c'est quoi le syndrome de la femme battue ?
Procès de Valérie Bacot : libre, elle se dit "vidée mentalement et physiquement"
Valérie Bacot encourait la perpétuité mais est ressortie libre de la Cour d'assises de Saône-et-Loire, vendredi 25 juin. Après avoir subi pendant 25 ans des sévices, elle a écopé de quatre ans de prison, dont trois avec sursis, pour avoir tué son mari.
Violences faites aux femmes : Valérie Bacot ne retournera pas en prison
Le procès de Valérie Bacot, 40 ans, se tenait vendredi 25 juin à la cour d'assises de Saône-et-Loire. Elle a été reconnue coupable d'avoir tué son mari, mais est sortie libre. Sa vie, faite de viols et violences durant plus de 20 ans, a profondément marqué la cour.
Violences conjugales : la justice évolue-t-elle ?
Valérie Bacot, condamnée pour le meutre de son mari violent, violeur et proxénète, est sortie vendredi 25 juin de son procès condamnée, mais libre. Une jurisprudence qui s'inscrit dans une longue chronologie, là où d'autres victimes placées dans le box des accusés ont connu des verdicts cléments.
Procès de Valérie Bacot : "Le verdict fera date" parce qu’a été évoqué "le syndrome de la femme battue", selon son avocate
L'avocate de Valérie Bacot, Nathalie Tomasini, a salué verdict de la cour. L'objectif premier "était que Valérie ne retourne pas en détention".
Ressortie libre après sa condamnation, Valérie Bacot se dit "vidée mentalement et physiquement"
Emprisonnée pour avoir tué son mari violent, Valérie Bacot a été condamnée à quatre ans de prison dont trois avec sursis, mais est ressortie libre.
Valérie Bacot, condamnée par la justice, mais libre
Valérie Bacot est ressortie libre de la cour d'assises de Saône-et-Loire, vendredi 25 juin. Accusée d'avoir tué son mari violent et proxénète, elle est condamnée à quatre ans de prison, dont trois avec sursis. Elle a déjà effectué sa peine en détention provisoire.
Valérie Bacot, condamnée à quatre ans de prison dont trois avec sursis pour l'assassinat de son mari violent, ressort libre
Le ministère public avait requis vendredi cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, à l'encontre de l'accusée.
Procès Valérie Bacot : un verdict clément imminent ?
C'est imminent. Le verdict est attendu dans le procès de Valérie Bacot. Cette femme est accusée d'avoir tué son mari violent et proxénète. La journaliste Marie Jolly est en duplex de Besançon, dans le Doubs.
Procès de Valérie Bacot : le récit de son existence meurtrie
Avant l’ouverture de son procès, Valérie Bacot, accusée d’avoir tué son ex beau-père devenu son mari et proxénète, avait accepté de répondre à une chaîne de télévision danoise pour évoquer sa version des faits.
Valérie Bacot : un procès emblématique
Le procès emblématique de Valérie Bacot s’est ouvert le lundi 21 juin. Elle est accusée d’avoir tué son mari, qui était son bourreau depuis l’âge de ses 12 ans.
Violences faites aux femmes : Valérie Bacot jugée pour avoir tué son mari proxénète
L’affaire de Valérie Bacot n’est pas sans rappeler celle de Jacqueline Sauvage, une femme condamnée en 2012 pour avoir tué son époux violent, avant d’être graciée quatre ans plus tard. Aujourd'hui, Valérie Bacot est accusée d’avoir tué son ex-beau-père qui la violait et la contraignait à se prostituer.
Violences faites aux femmes : Valérie Bacot devant les assises pour avoir tué son mari violent et proxénète
L’affaire de Valérie Bacot rappelle étrangement celle de Jacqueline Sauvage, une femme condamnée en 2012 pour avoir tué son mari violent, avant d’être graciée quatre ans plus tard. Aujourd’hui, Valérie Bacot est accusée d’avoir tué son ex-beau-père qui la violait et la contraignait à se prostituer depuis des années.
Valérie Bacot : le récit de sa vie publié dans un ouvrage
La journaliste Clémence de Blasi a co-écrit avec Valérie Bacot le récit de son histoire dans un ouvrage intitulé "Tout le monde savait : un jour il m’aurait tué". Elle était en duplex pour le 23 heures.
Procès de Valérie Bacot : l’actualité en vidéos
Violences conjugales : Valérie Bacot raconte son calvaire
La société ne sait toujours pas reconnaître à 100% lorsque des violences conjugales se produisent. Valérie Bacot en a fait l'expérience. Elle a survécu en tuant son mari violent. Témoignage.
Les assises de Saône-et-Loire ont entamé lundi 21 juin le procès de Valérie Bacot, souvent présentée comme la "nouvelle Jacqueline Sauvage", pour l'assassinat de son mari proxénète qui la violait depuis l'âge de 12 ans.
Le 13 mars 2016, Valérie Bacot, 35 ans, tue Daniel Polette, 61 ans. Avec l'aide de deux de ses enfants, elle enterre le corps dans un bois, mais est dénoncée puis arrêtée en octobre 2017. Elle avoue immédiatement, expliquant son geste par 25 ans de calvaire.
À 12 ans, elle est violée par Daniel Polette qui est alors l'amant de sa mère. Condamné et incarcéré en 1995, l'homme est pourtant autorisé, dès sa sortie de prison en 1997, à réintégrer le domicile familial. Et "tout recommence comme avant", raconte Valérie Bacot dans son livre Tout le monde savait (Fayard).
Quand elle tombe enceinte à 17 ans, sa mère la chasse et Valérie Bacot ne voit son salut que dans une installation avec "Dany".
Mais à la violence physique "quotidienne, usuelle", selon elle, s'ajoute la prostitution que son mari lui impose à l'arrière de la voiture familiale, tout en lui donnant des "instructions" par l'intermédiaire d'une oreillette pour mieux satisfaire le client.
"J'ai souhaité fuir mille fois", assure Valérie Bacot. Mais elle craint de ne pouvoir échapper à son mari violent, qui la menace régulièrement avec un pistolet.
Le déclencheur sera la peur que sa fille Karline subisse le même sort quand, à 14 ans, elle avoue à sa mère que son père lui a demandé "comment elle était sexuellement".
Le 13 mars 2016, après une énième passe à l'arrière de la 806, elle s'empare du pistolet que son mari gardait dans le véhicule et lui tire une balle dans la nuque. La légitime défense ne pourra dès lors pas être invoquée: ce dernier était au volant, lui tournant le dos.
Mais les avocates de l'accusée feront valoir les "violences extrêmes subies pendant près de 25 ans et sa peur de les voir se perpétuer à l'encontre de sa propre fille". Cela a "conduit" Valérie Bacot, "de manière inexorable, au passage à l'acte", plaident Janine Bonaggiunta et Nathalie Tomasini qui avaient déjà défendu Jacqueline Sauvage, condamnée pour avoir tué son mari, avant d'être graciée en 2016.
Le procès est prévu jusqu'à vendredi 25 juin.
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