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L'ADN de la joggeuse disparue retrouvé sur le suspect

La femme de 42 ans qui a disparu hier en forêt de Fontainebleau n'a toujours pas été retrouvée, malgré les battues effectuées par les gendarmes. Elle a été enlevée alors qu'elle faisait son jogging. L'homme qui a été placé en garde à vue nie toujours toute implication mais les prélèvements mettent en évidence la présence de l'ADN de la jeune femme sur la main gauche du suspect...
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Actualisé à 12h45

Deux cents gendarmes à pied, à cheval et en hélicoptère ont ratissé la forêt de Fontainebleau aux alentours de Milly-le-Forêt hier, pour rien. Marie-Christine Hodeau, 42 ans, reste introuvable. Elle a disparu hier matin en faisant son jogging. Dans son dernier coup de téléphone passé à la gendarmerie, elle affirmait avoir été enlevée par un homme qui l'avait menacée d'un couteau et obligée à monter dans un coffre de voiture.

Le procureur de la République d'Evry, Jean-François Pascal, a souligné que les recherches continueraient tant qu'il y aurait un espoir de la retrouver vivante, tout en exprimant son inquiétude. “On espère jusqu'au bout mais (...) je suis très inquiet quant au sort de Marie-Christine Hodeau”. Les recherches se concentrent autour de Milly-la-Forêt, où habitait la victime, tout comme l'homme interpellé hier et considéré par les gendarmes comme un suspect. Sa garde à vue a d'ailleurs été prolongée. Il sera présenté au Parquet dans la journée : les prélèvements effectués ont révélé ce matin la présence de l'ADN de la victime, sur la main gauche du suspect.

Il s'agit d'un homme de 47 ans, gardien d'une propriété de Milly-la-Forêt, qui avait été condamné en 2002 à 11 années de réclusion criminelle pour séquestration et viol sur mineure deux ans auparavant, avant de bénéficier d'une libération conditionnelle en 2007, et de revenir habiter dans le village.
_ Selon Jean-François Pascal, l'homme “se contente de contester toute participation” aux faits. Il avait l'habitude d'utiliser une voiture dont la
description a été donnée par la femme disparue et se serait présenté de lui-même aux gendarmes qui voulaient l'entendre.

La victime, dans son dernier coup de téléphone, aurait été en mesure de donner aux gendarmes l'immatriculation du véhicule où elle disait être enfermée. Les gendarmes ont ensuite retrouvé la Peugeot 106 vide à Echilleuses (Loiret), à une trentaine de km du lieu de l'enlèvement. Elle a été passée au peigne fin par les spécialistes scientifiques pour tenter de retrouver des traces (empreintes digitales ou ADN) et des indices.

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